Pas besoin de chercher midi à quatorze heures : pour un vrai déjeuner dominical, dans un bistrot qui a du caractère, de l’âme et du bon vin, il n’y a pas mieux.Ici, tout raconte une histoire : la devanture rouge, le nom mystérieux gravé sur la vitre, les recoins pleins de vieilles traces et de bonnes bouteilles. On pousse la porte, on s’accoude au comptoir, on trinque – peut-être avec Robin, le patron, qui connaît ses habitués comme ses étiquettes.Ancien client devenu maître des lieux, il a su garder l’esprit des dimanches d’antan : joyeux, un peu bruyants, généreux. Le décor est un bric-à-brac soigné de souvenirs, d’humour, d’affiches qui claquent et de clins d’œil à ceux qui aiment les mots autant que le vin.Et dans l’assiette ? Le gigot d’agneau, évidemment. Le vrai, celui qui rassemble, qui réconcilie, qui parfume tout le bistrot. On vient pour ça. Et on reste pour tout le reste.Et ce dimanche-là, on aura une bonne raison de plus de s’attarder : Nicolas Chaffurin, du domaine Les Deux Flèches, vient faire goûter ses cuvées. Des vins nés d’une belle amitié, d’un amour du terroir, de l’épicurisme sincère. Un vigneron à table, des verres qui passent de main en main, et toujours cette envie de partager – comme au bistrot, comme au domaine.
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